Gérard Lebrun (1930-1998) |
Ami de Michel Foucault, Gérard Lebrun n’aura pas connu la
notoriété de ce dernier. Née en 1930, agrégé de philosophie, auteur de deux
thèses soutenues en 1971[1]
Lebrun à consacré sa vie à l’enseignement. D’abord en France où, après avoir
fréquenté les bancs de la rue d’Ulm, il devient professeur de philosophie à
Nantes, puis au Brésil où il s’établit en 1964 pour occuper la chaire de
philosophie de l’université de São Paulo. A partir de 1976, Lebrun sera
parallèlement professeur titulaire à l'université d’Aix-en-Provence où il
dirigera, de 1982 à 1998, l’Institut d’histoire de la philosophie.
Philosophe exigeant, professeur passionnant et passionné qui
laissa un souvenir impérissable à nombre de ses auditeurs, Lebrun aura beaucoup
écrit mais finalement peu publié. Depuis sa mort pourtant, des ouvrages
posthumes ou initialement parus au Brésil, sont édités en France. Et l’on
découvre que le spécialiste de l’histoire de la philosophie allemande, grand lecteur de Kant, Hegel et Heidegger, fût aussi un fin commentateur de Pascal…
Gérard Lebrun aux éditions Beauchesne :
[1] Kant et la fin de la métaphysique : essai
sur la "Critique de la faculté de juger", coll. « Philosophies
pour l'âge de la science », Paris : Armand Colin, 1970 et La Patience du concept : essai sur le discours hégélien, coll. «
Bibliothèque de philosophie », Paris : Gallimard, 1972
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