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dimanche 15 mai 2016

Vient de paraître : La ville et la coquille

éditions beauchesne collection christophe plantin

La ville et la coquille vient de paraître aux éditions Beauchesne, sous la direction de Paulette Choné.

Il s’agit du quatrième volume d’une collection récemment inaugurée et intitulée « Christophe Plantin », en hommage au célèbre imprimeur de la Renaissance. Lancée sous l’égide du Centre d'Études Supérieures de la Renaissance[1], cette collection dirigée par Bernard Pouderon, Anne Rolet et Philippe Vendrix, privilégie « la réception de l’Antiquité à la Renaissance, l’articulation des studia humanitatis avec la pensée antique et le concept de transfert, et veut accueillir en son sein des monographies, des éditions de textes de la Renaissance (latin, grec, hébreu, arabe), et des ouvrages collectifs articulés autour de thématiques transversales. »

Sous-titré Huit essais d'emblématique, cet ouvrage rassemble les travaux présentés par neuf historiens de la littérature, de l’art et des représentations réunis à l’Université de Bourgogne dans le cadre des rencontres de l’équipe de recherches sur l’emblème qu’accompagnèrent des séminaires sur « le chemin dans l’art » et « la spirale ». Les thèmes de la coquille et de la ville résument une inclination commune des auteurs pour certaine forme d’interrogation libre et animée dont les pages célèbres de Paul Valéry sur « le petit problème de la coquille » procuraient le modèle idéal.

Des rêveries de la Renaissance sur ces deux formes symboliques étrangement solidaires jusqu’aux utopies architecturales contemporaines, on assiste à une exploration active du changement d’ordre et d’échelle qui fait alternativement monter et descendre du frêle coquillage à l’intimité de l’espace mental, à la maison, au jardin, à la ville. L’emblème est une forme littéraire et visuelle spécialement apte à jouer ce jeu de la miniaturisation, à nous conduire d’un monde à un autre en contrôlant le vertige. Les auteurs d’emblèmes, qui mêlent les constats lucides sur la condition humaine et les rêves de paix, nous aident à considérer la ville comme la demeure tutélaire des citoyens, le petit univers domestique comme un dur coquillage, et d’une façon générale le lieu protecteur comme une image de la conscience à la fois quiète et en éveil.

Pour en savoir plus, il suffit de cliquer sur le livre ci-dessous :


éditions Beauchesne








[1] Le Centre d'études supérieures de la Renaissance est une unité de formation et de recherche de l'université François-Rabelais de Tours et une UMR du CNRS.

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