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mercredi 1 juillet 2015

Les grandes philosophes : Kant

Editions Beauchesne Emmanuel Kant

Emmanuel Kant, métaphysicien allemand né a Königsberg, le 22 avril 1724, mort le 12 février 1804.

Son premier ouvrage (La vraie mesure dus forces vivantes, 1746) contenait une critique acerbe des arguments de Leibnitz et de Descartes. En 1755, il publia sur la théorie des cieux un traité anonyme, dans lequel il prophétisa la découverte de nouvelles planètes et le changement des nébuleuses en étoiles.

En 1762, parut son ouvrage intitulé : Le Seul moyen de démontrer l'existence de Dieu, proposant une nouvelle forme de preuves ontologiques et rejetant les trois autres arguments. L'existence de Dieu, dit-il, n'est pas une conception, et, en conséquence, ne peut être prouvée ; mais sa non-existence renferme une contradiction logique.

En 1770, il devint professeur à l'université de Königsberg. Son discours d'ouverture, De mundi sensibilis atque intelligibilis forma et principis, contient les germes de son système métaphysique. Toutefois, la série d'ouvrages par lesquels il a fait époque dans l'histoire de la philosophie ne date que de sa Kritik der reinen vernunft (Critique de la raison pure, 1781).

En 1783 parurent ses Prolégomènes de toute métaphysique future, exposition plus populaire et analyse plus complète des questions et des problèmes agités dans sa Critique. Il s'efforça alors de neutraliser les résultats négatifs du système de raison pure par son Grundlegung zur Metaphysik der Sitten (Métaphysiques d'éthiques, 1785), et Metaphysische Anfangsgründe der Naturwissenschaft (Eléments métaphysiques de sciences naturelles, 1786), complétant l'exposition de ses vues dans ces deux branches de philosophie.

En 1787, il publia la seconde édition de sa Critique de la raison pure, omettant la préface de la première édition et l'altérant pour éviter l'accusation d'idéalisme qui avait été généralement portée contre ses méditations. Sa Kritik der praktischen Vernunft (Critique de la raison pratique, 1788), avait pour but d'exposer les données de la nouvelle philosophie par rapport à Dieu, à la liberté et à l'immortalité. C'est une nouvelle exposition et une application plus rigoureuse de ce qu'il avait déjà donné dans son esquisse des Métaphysiques d'éthiques ; il contribua par là à accréditer son système parmi ceux qui l'avaient repoussé en voyant les conclusions, négatives en apparence, de la Critique de la raison pure.

En 1790, Kant ajouta à ses travaux sa Critique du jugement qui développa plus entièrement les principes de métaphysique des sciences naturelles et servit de supplément à plusieurs de ses autres traités.

Avec cet ouvrage se terminèrent les productions métaphysiques, de la carrière philosophique de Kant. Ses ouvrages postérieurs forment, d'après son propre jugement, sa période pratique ; il appliqua alors aux différentes sciences les principes qu'il avait exposés.

Ce fut en 1793, par la publication de La Religion dans les limites de la raison pure, que sa philosophie le mit en opposition directe avec la théologie orthodoxe. Outre les grands ouvrages dont nous venons de parler, Kant écrivit aussi plusieurs traités moins importants, et qui auraient suffi cependant pour faire la réputation littéraire d'un homme.

Extrait du Nouveau Dictionnaire Encyclopédique de Jules Trousset, 1891.


Publications consacrées à Kant aux éditions Beauchesne  :

(pour en savoir plus, il vous suffit de cliquer sur le livre)

Kant éditions Beauchesne

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Gerhard KRÜGER Kant Beauchesne

LES SOURCES CARTÉSIENNES ET KANTIENNES DE L’IDÉALISME FRANÇAIS Beauchesne

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